opprimé, ée
part. passé (o-pri-mé, mée) d'opprimer
-
Tu connais le fils de l'Amazone, Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ?
[Racine, Phèdre]Oui, je la défendrai contre toute l'armée ; Lâches, vous trahissez votre reine opprimée
. [Racine, Iphigénie en Aulide]Les Anglais commençaient à recevoir la religion chrétienne ; elle y avait été apportée par Constance Chlore, protecteur secret de cette religion alors opprimée
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Réduits au désespoir par ces magistrats mêmes, leurs naturels appuis, opprimés au nom des lois qui doivent les protéger
. [Courier, Pétition aux chambres]Substantivement. Les opprimés.
L'ecclésiastique était pauvre, et avait besoin de tout le monde ; mais l'opprimé avait encore plus besoin de lui, et il n'hésita pas à favoriser son évasion
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Malheur aux opprimés, surtout quand ils le sont pleinement !
[Rousseau, Correspondance]Rosine : Il est triste qu'il faille être l'opprimé pour avoir le beau rôle. - Amélie : Oui, mais l'opprimé, dans ce cas, gagne l'intérêt de tous les bons coeurs
. [Genlis, Théâtre d'éduc. la Colombe, sc. 3]
- rechercher